26% de la forêt amazonienne est d’ores et déjà fortement dégradée, constate un rapport réalisé par les chercheurs du regroupement d’organisations environnementales amazoniennes (RAISG) et la Coordination des organisations indigènes du bassin amazonien (Coica). Rendu public le 6 septembre, il confirme ce que les chercheurs craignent depuis des années : le « point de bascule », qui dirigerait la forêt vers un nouvel écosystème proche de la savane, est atteint. Face au défi du sauvetage du « poumon vert » de la planète, les ONG demandent une protection à 80% de son étendue d’ici 2025. Actuellement, 52% de la forêt tropicale ne bénéficie d’aucune sorte de protection, la rendant vulnérable face à la déforestation qu’implique l’agriculture intensive et les industries minières et pétrolières. Bien loin de cesser, elles continuent de grignoter les terres indigènes et les aires protégées.
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